Milan, l'avantage d'Allegri c'est le temps

Milan, l'avantage d'Allegri c'est le temps

November 26, 2025

MILAN - Le temps joue en faveur de Max. Qui a d'abord perdu Leao pendant 40 jours, puis Pulisic et Rabiot pendant un mois, mais n'a pas sourcillé. Petit à petit, il a également dû se passer d'éléments importants comme Jashari, Tomori, Estupinan, Loftus-Cheek, Nkunku et enfin Gimenez, le seul indisponible dans le derby, mais en voie de guérison. Massimiliano Allegri, avec un effectif réduit à l'essentiel, a encore beaucoup récolté jusqu'à présent et occupe la deuxième place du classement, à deux points de la Roma. En effet, il a même laissé quelques points au passage avec la Juventus (le penalty raté par Pulisic) et Parme (du 2-0 au 2-2). Et entre-temps, ils ont battu non seulement l'Inter, mais aussi la Roma, Naples et Bologne, faisant match nul contre les Bianconeri (et l'Atalanta). Milan sans coupes : Allegri a le temps pour lui Malgré un calendrier tout sauf évident et les nombreuses absences, le bon Allegri a su trouver la bonne équipe pour redresser Milan en moins de cinq mois, transformant en équipe un groupe renouvelé, mais fraîchement sorti d'une saison en dents de scie. Cohésion, esprit et concentration : les célébrations d'après-derby ont été réduites au minimum, le staff exige un profil bas et une attention maximale. Et maintenant le temps revient en faveur de Max qui, contrairement à tous les concurrents de la zone scudetto et Ligue des Champions, n'a aucun engagement dans les coupes d'Europe. On dira : mieux vaut les jouer que rester chez soi. Très vrai. Cependant, il y a douze mois, Antonio Conte a démontré comment disposer de semaines gratuites permet de transformer une dixième place en championnat. Si le prix à payer pour un an d'exil hors d'Europe est de grimper au sommet de la Serie A, alors. . . Allegri a largement profité de cet avantage et aura désormais encore deux mois à exploiter devant lui. Milan, l'avantage d'Allegri sur ses collègues Car d'ici le 1er février, outre l'accès à la finale de la Super Coupe d'Italie à Riyad le 22 décembre (demi-finale le 18 avec Naples), au-delà d'avoir globalement moins de matches au calendrier que leurs principaux rivaux - 14 matchs certains contre les 17 de l'Inter, Naples et Bologne et les 16 de la Roma -, ils pourront bénéficier de plus de jours disponibles pour gérer de véritables entraînements et des jours de repos. Allegri, en effet, une fois supprimées les séances avant et après les matchs (finition et déchargement), disposera d'environ 26 jours propres pour entraîner l'équipe, enfin compléter, et évaluer si et quand donner vingt-quatre heures gratuites à ses joueurs, un privilège que Chivu, Conte, Gasperini et Italiano, pour examiner les cinq premiers du classement, n'auront pas. L'Inter, Naples et Bologne auront environ 16 journées, la Roma - qui ne sera pas à Riyad pour la Super Coupe - 22. De plus, Milan affrontera de nombreuses équipes de taille moyenne dans le championnat d'ici février et n'aura que trois matches avec les sept premiers du classement (Côme plus le match retour avec la Roma et Bologne) ; L'Inter en aura autant, mais aussi des matches de Ligue des Champions fatigants physiquement et mentalement avec l'Atletico, Liverpool, Arsenal et le Borussia Dortmund. Naples, comme la Roma et Bologne, connaîtra quatre affrontements directs, mais devra également accéder à la deuxième phase de la Ligue des champions.