De Calhanoglu à Mandragora : Juve, alerte aux tirs extérieurs à la surface. Ce n'est plus une simple coïncidence

De Calhanoglu à Mandragora : Juve, alerte aux tirs extérieurs à la surface. Ce n'est plus une simple coïncidence

November 23, 2025

ENVOYÉ À FLORENCE - Les entraîneurs, les interprètes, les structures et les motivations ont changé, mais la Juventus reste esclave des mauvaises habitudes habituelles. Oui, car il y a un détail - même pas trop petit désormais - qui ne cesse de le ramener, comme un élastique qui se resserre puis se casse : les buts encaissés à l'entrée de la surface de réparation. Une marque négative qui résiste au changement sur le banc, aux promesses de compacité, aux dix jours de repos qui auraient dû remettre les choses en ordre. Mais non : même contre la Fiorentina, le même scénario s'est produit, avec le but de Mandragora à distance. Un coup violent et puissant, qui serait probablement passé inaperçu s'il n'avait pas été le énième subi de cette manière. Il suffit de penser au match remporté contre l'Inter et au but momentané de Calhanoglu 1-1, également dans ce cas depuis l'entrée de la surface de réparation, grâce à la naïveté du service défensif (qui connaissait bien les capacités balistiques du joueur turc). Ou encore trois des quatre buts encaissés à domicile face à Dortmund : ceux d'Adeyemi, Nmecha et Yan Couto. Pour ensuite accéder au réseau Basic et - précisément - au réseau Mandragora d'hier. Tous nés de rien. Ou plutôt : d'un désintérêt évident de la part des défenseurs centraux de la Juventus à tenter d'avancer à proximité de la surface de réparation. C'est là, dans cette zone du terrain qui semble être un no man's land, que la Juve continue de montrer toutes ses fissures. Les défenseurs centraux reculent trop souvent, presque effrayés, laissant à leurs adversaires la liberté de finir, histoire d'éviter les risques de faute. Ce n'est plus une simple coïncidence, plus maintenant : c'est la photographie claire d'un problème qui traverse la gestion passée et présente, un défaut qui revient à chaque match comme un rappel trop clair. Nous avons besoin de lectures plus rapides, de sorties fortes sur le porteur du ballon pour lui enlever l'espace nécessaire pour botter. Dans tout cela, il faut donc noter la complicité du gardien de la Juventus, Di Gregorio. Ce n'est pas un procès, d'autant plus que l'ancien joueur de Monza est peut-être le moindre des problèmes de cette équipe. Kalulu : Nous avons commis trop d'erreurs. Nous avons essayé Ce qui est sûr, c'est que face à ces évolutions, Di Gregorio continue de faire preuve d'un manque de réactivité. Une caractéristique qui, lorsqu'il est sollicité dans la région, ne lui a jamais manqué. Spalletti regarde, enregistre et sait qu'il a entre les mains une Juve encore inachevée. Et tandis que le nul contre Viola s'éloigne en laissant un arrière-goût amer, le message est aussi simple qu'urgent : on ne peut pas rivaliser au sommet en continuant à concéder des tirs nets dans ce domaine. «Nous avons commis trop d'erreurs - a souligné Pierre Kalulu en marge du match -. Nous avons essayé jusqu'au bout mais cela n'a pas suffi. Nous sommes conscients que nous devons nous améliorer et nous sommes confiants pour affronter les prochaines courses. Je n'aime pas trop parler d'aspects tactiques, faire des comparaisons avec le passé. Je ne veux pas dire des conneries. Je sais juste que lorsque nous sommes en avance, nous devons apprendre à tuer le jeu. Sinon, nous donnons toujours à l'adversaire une chance de revenir dans le match.