Chivu respecté sans crier. Ce n'est pas un artiste mais... l'Inter, juste un Scudetto

Chivu respecté sans crier. Ce n'est pas un artiste mais... l'Inter, juste un Scudetto

October 18, 2025

Vincent Candela a été le coéquipier de Chivu à la Roma de 2005 à 2007. Quels souvenirs gardez-vous de l'actuel entraîneur de l'Inter ? C'était un guerrier intelligent. Nous parlons d'un ancien défenseur qui était très lucide dans ses interventions, technique et perspicace même au milieu du terrain, ce qui n'est pas pour tout le monde. Un champion qui a beaucoup gagné au cours de sa carrière, tant à l'Inter qu'avec la Roma. Et puis c’est quelqu’un qui obtient le respect de la bonne manière. Il n'a pas besoin de crier pour se faire entendre. Et nous voyons ce don même maintenant qu'il est devenu entraîneur. Est-il charismatique, avec les attributs ? Oui, on peut aussi le dire. Il avait rejoint le groupe pour ses qualités, non seulement techniques et physiques, mais surtout humaines. C'est pourquoi il s'est immédiatement intégré et a été formidable avec la Roma. Et son secret, je le répète, c'est de se faire respecter sans élever la voix. Chivu a de la personnalité, il obtient le pouvoir et le respect sans crier. Aurait-il imaginé qu'une fois raccroché, il pourrait devenir entraîneur ? Avec le recul, je dirais oui. Ce n'est pas un artiste, parce que c'est plus difficile pour les artistes, on pense souvent que les futurs entraîneurs sont des milieux de terrain, ceux qui ont le ballon, qui font vraiment peu d'erreurs, qui sont précis. Et Chivu était quelqu'un comme ça. On pense donc qu’il a le profil adéquat pour devenir un grand entraîneur, même si aujourd’hui il est encore trop tôt pour le dire. Il a acquis de l'expérience à Parme, maintenant il est à l'Inter. Je pense que ce n'est pas facile après les années Inzaghi d'arriver aux Nerazzurri avec plus ou moins le même groupe disponible. Bougie sur l'entraîneur du Chivu Inter et le défi contre la Roma Et comment le voyez-vous sur le banc de l'Inter aujourd'hui ? Il a commencé et se bat. Au cours des quatre dernières années, l'Inter n'a remporté qu'un seul scudetto, en perdant trois. Chivu se porte bien ces derniers jours, mais le temps est trop limité pour dire s'il fera mieux ou moins bien qu'Inzaghi. Pour lui, c'est un grand défi, une grande opportunité. En tant que personne de caractère, il a accepté. Pensez-vous cependant qu’il y ait un risque qu’il s’épuise à diriger un club aussi important avec si peu de bancs derrière lui ? Avec l'expérience, on apprend, notamment avec le métier de coach, ce n'est pas comme si on devenait le meilleur du jour au lendemain, c'est impossible comme dans toutes choses dans la vie. Mais de l’extérieur je pense qu’il a toutes les qualités pour devenir un très bon joueur. Il a joué pour l'Inter, il a remporté le triplé, donc peut-être que même s'il se trompe sur deux ou trois choses, elles peuvent aussi être pardonnées. Mais attention : il devra bien faire. L'Inter est l'une des équipes les plus fortes du championnat, ils doivent jouer pour remporter le scudetto. Comment voyez-vous le match entre la Roma et l'Inter ce soir à l'Olimpico ? Chivu fait pression sur son équipe très haut, contre l'entraîneur Gasperini ce sera bien, il sera face à quelqu'un avec une très forte expérience. Ce ne sera pas un match 0-0, mais un match à jouer tactiquement aussi. La Roma veut rester première, l'Inter veut revenir au sommet. Ni les Nerazzurri ni les Giallorossi ne se contenteront d'un match nul.